En affirmant que toute littérature est politique, Sandra Lucbert prend à contre-pied les poncifs classiques associant la « littérature politique » à un sous-genre littéraire, le plus
souvent synonyme de « sous-littérature » car celle-ci entretiendrait un rapport instrumental au travail littéraire à des fins politiques. Parce que la littérature se positionne toujours par
rapport à la langue hégémonique de la formation sociale de laquelle elle procède, elle est, selon Sandra Lucbert, nécessairement « engagée » : pour l’ordre hégémonique ou contre celui-ci.
Samedi 9 septembre – 13h à SCOPA (durée 50 minutes)